Aujourd'hui, rien de spécial

Mais,
je n'ai pas manqué de discuter avec un gentil monsieur qui promenait en laisse son superbe matou blanc aux grosses joues et aux yeux verts nommé Ulysse,
j'ai croisé 2 filles de ma classe en moins de 10 minutes alors qu'en un mois j'ai vu personne,
j'ai encore succombé au charme de Patricia Cornwell,
j'ai fait (presque) le tour des perceurs de la rue Saint-Catherine,
je me suis réjouie en pensant qu'il ne me restait plus qu'une semaine et demi de stage,
il a encore fallu que je bataille avec mon basilic,
j'ai flippé - comme la première fois - quand je suis rentrée et que j'ai vu le gros camion de pompier à ma porte,
j'ai vraiment songé à acheter des semelles pour mes chaussures,
je n'ai pas vu Patrice dans le magazine de la fnac,
Clem m'a enchanté en me disant qu'elle venait à la disco roller vendredi (et vous ?),
j’ai distribué des flyers pour la disco roller sur les quais,
j’ai vécu la chute la plus drôle de ma vie dans les bras d’un homme,
j'ai envoyé la carte d'anniversaire de Joyce alors qu'elle était prête depuis samedi (bon anniversaire Jom's !),
j'ai pensé à Foncia et je me suis dit "Ah oui c'est vrai, ils existent ces cons",
c'est agréable d'avoir les cheveux fraichement coupés (j'avais pourtant dit que je les laissais pousser, oui mais...),
j'ai pris conscience que je prenais excessivement goût au café au CSN uniquement pour faire passer le temps,
j’ai fait du roller sur les quais et j’ai rencontré plein de gens sympas (qui font du roller ça va de soi !),
j’ai remonté les 6 escaliers de l’immeuble en roller,
on m’a fait écouter une chanson particulièrement pas écoutable mais j’ai ri,
un autre monsieur m’a montré son furet qu’il promène aussi en laisse,
et j’ai réalisé que l’essentiel de ma nourriture ce mois-ci se résumait à du café très sucré, des céréales au lait froid, des frites et des rillettes sur du pain.
C’est nul d’être seule ici.