samedi 24 janvier 2009

Tempête de 99 - Review

Ce week-end, on avait prévu d'aller passer le samedi dans les Landes, à Tyrosse, chez belle-maman et le dimanche, à Bayonne, chez beau-papa.
Météo France quand à elle, nous informait du plan Vigilance Rouge dans la zone et nous recommandait de rester à Bordeaux et qui plus est de rester enfermées chez nous. Damned !

Au final, nous avons passé la nuit dernière ici, à Bordeaux.
Et quelle nuit !
Personnellement, j'aurais très bien dormi si le vent ne s'était pas acharné comme il l'a fait. Des pointes de vent à 170 km/h au lieu des 150 prévus maximum et la cerise sur le gâteau ; la pluie, frappante, sur les carreaux.

Le vent s'est levé et a déloqué les fenêtres de l'immeuble voisin désaffecté, les faisant claquer sans cesse contre le mur qui a leur tour faisait voler en morceaux leurs carreaux. On se serait cru dans "Thriller" de M. Jackson, il manquait plus que des yeux globuleux pour nous regarder.
De plus, chacune des poubelles de la rue qui se sont sûrement déversées dans celle-ci, glissaient sur le sol dans un vacarme grandissant, cognant les murs des habitations, heurtant les trottoirs sans jamais retrouver leur place initiale. Bien entendu, je ne parle pas des passants -inconscient, bourré ?- qui se trouvaient dehors et tentaient de replacer poubelles incessamment (mais pourquoi donc ???).
Deven quant à lui, se jouait de nous, apeuré certainement, il n'a pas pu s'empêcher d'accompagner l'orchestre déjà suffisamment bruyant comme ça en renversant les verres remplis d'eau sur la table, en faisant tomber une fois de plus les télécommandes du meuble télé (c'est son passe-temps favori la nuit), en jouant avec la vaisselle dans l'évier puis avec les bouts en plastique du cordon du pseudo-volet et enfin en courant un peu partout dans l'appartement jusqu'à se cogner dans les murs. Il est fou.
J'oubliais la fenêtre, la fenêtre en bois brillamment champignonée qui nous sert de coupe-vent enfin presque. Cette même fenêtre qui laisse passer le jour extérieur par endroit, puis le vent et surtout la pluie. Alors on se retrouve dès qu'il pleut, avec une flaque d'eau au milieu de la pièce. Or cette nuit, il a plu. Vu sa solidité, Yuna avait peur qu'elle s'envole avec le vent -ça se comprend- alors je me levais (ou pas toujours) pour surveiller ça, puis pour enlever l'espèce de store qui claquait sans arrêt au risque de s'arracher (ah non je me suis pas pliée en 4 pour le poser alors pas question qu'il se brise), bref évidemment tous ces aller-retour du lit à la fenêtre n'ont pas pris que 5 minutes. Donc on a bien dormi ! J'avoue, j'ai tenté et j'y suis arrivée parfois mais avec Yuna qui flippait à mes côtés, ce n'était pas une mince affaire. C'était chou quand même (a posteriori parce que moi j'voulais qu'une chose, c'était dormir).

Je ne sais quand nous nous sommes endormies vraiment mais la dernière fois que je me souviens avoir regardé le réveil, il était 4h30 environ. Le fait est qu'on a profité de la matinée pour se reposer parce que le vent s'était calmé et on s'est levées vers midi.

Et tout ça pour constater à la télé que la tempête d'intensité égale à celle de 99 avait sévie dans le sud-ouest sans pour autant faire trop de dégâts (en comparaison).
Nous, on a toujours l'électricité contrairement à belle-maman, certes la ville est privée de ses bus, trams, trains et avions et nous n'avons pas été nous ballader pour constater si dégâts il y avait mais la télé et l'Internet nous ont mâché le travail. J'ai donc pu voir que certains bâtiments de mon lycée n'ont plus de toits (je croise les doigts pour ne pas avoir cours lundi parce que ça concerne mon bâtiment de cours principal). Par ma fenêtre (qui a tenu le choc), j'ai pu voir que l'échaffaudage de l'immeuble d'à côté avait basculé sur celui d'en face (photo) ainsi que sur la voiture garée à cet endroit. Pas de chance. Mais je me demande si on dormait ce matin quand ça s'est produit ou bien si ça faisait partie des innombrables bruits qui ont accompagnés notre nuit blanche.

Tout ça pour dire, nous, on est en vie, la tempête n'a pas eu raison de nous. (Fallait bien une chute à cet article non ? Bon.)

12 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est finiiii

Louk' a dit…

Quand les éléments se déchainent , c'est là qu'on se rend compte qu'on est pas grand chose !

C'est comment un âne qui flippe ?

Marine a dit…

@ Louk : ça brait "Hiii haaaaaaan" et ça se cabre comme un cheval ! MDR !!!


@ l'âne : Moi, j'parirais que ça va reprendre.

Louk' a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Marine a dit…

Haaan t'as supprimé le message ! Mais pourquoi !

T'avais raison quand ça brait c'est pas pour ça. C'est à cause de l'oncle de bob au fond d'la campagne là-bas. J'avais oublié ^^

Louk' a dit…

Mais non quand l'âne brait c'est qu'il y a le vieux qui l'en.......!
Mdr!

Louk' a dit…

Pauvre âne !!!
Tu crois qu'il faut appeler la SPA ?

Bon courage pour la suite de la " tempête " ou pas .

Marine a dit…

Il fait soleil maintenant.

Non pas de SPA, ça passera avec le temps. lol

Anonyme a dit…

Ben moi, j'ai été réveillé par cette tempête à 4 h et je me suis pas rendormi ! Je me suis pas cru dans "Thriller", mais dans l'épisode de Desperate Housewives avec la tornade !
Et il a quand même fallu que je me lève pour un devoir d'histoire médiévale ! Et à pied, vu qu'il y avait pas de tram, donc la FNAC après, c'était rapé...

Yojumy a dit…

nous aussi ça a été mini-bordel en Bretagne, pas de dégats mais un vent à décorner les cocus (oula, l'expression mamie-esque!) et des arbres qui se la jouent tour de pise

Mamie a dit…

Toute les tours de pise se sont effondrées par ici...

Marine a dit…

Les tours de pise ?