Un jour quand j'étais petite, j'ai voulu tuer.
C'était dans un moment où je n'avais pas ce que je voulais. Or quand on est petit, posséder (physiquement j'entends, donc des jouets le plus souvent), c'est à peu près tout ce qu'on a. Frustré comme je l'étais, je cherchais le meilleur moyen -pensais-je- d'aboutir à mes fins.
Engarçon manqué que j'étais jeune fille innocente, j'ai cherché la manière la plus simple de solutionner mon problème (on ne pense pas plus haut que son cuir chevelu quand on est gamin) en me questionnant sur la nature de celui-ci : Pourquoi je n'obtiens pas ce que je veux ? Parce que je ne peux pas me le payer ou parce que quelqu'un entrave mon chemin. Comment y remédier ? Éliminer les obstacles par quelques manières que ce soit.
C'est alors que, inconsciente comme j'étais, j'ai mis le doigt sur la plus brillante -pensais-je- des idées qui m'est venue naturellement rapidement lors d'un nouveau questionnement. Quelle est la manière la plus simple et efficace d'éliminer quelqu'un quand on mesure 2 pommes et demi et qu'on n'a pas de force ? Tuer avec un flingue... Tout simplement.
Alors j'en suis arrivée à la conclusion qui suit : si je trouve un flingue, je pourrais tuer tout le monde qui entravera mon chemin, je n'aurais alors plus de mal à obtenir soit l'argent qui me manque pour acheter ce que je veux soit à accéder à ce que je veux directement.
Je trouvais ça ingénieux car quiconque me verrait commettre un crime serait facilement tué donc jamais je ne serai inquiétée par une quelconque recherche de police. Il n'y avait aucun danger selon moi et j'avais alors quartier libre. Mon idée bien en tête, il ne me restait plus qu'à mettre la main sur la fameuse arme résolvatrice de mes soucis.
Oui mais voilà, quand on n'a même pas passé la dizaine, on ne sait pas où se procurer un engin pareil et finalement, le premier obstacle le plus dur à surmonter, ce n'était plus ceux de départ mais bel et bien mon idée elle-même... J'ai abandonné.
Moi je voulais juste obtenir réparation de mon préjudice (frustration subie injuste et intolérable) et faire justice moi-même (c'est pas pour rien que je kiffe "The Brave One" bizarrement) sauf qu'enfant, on n'a pas de notion bien définie du bien et du mal, j'étais pardonnable à l'époque. J'aurais pu basculer si facilement vers le mal mais au final, j'ai 22 ans, n'ai jamais été en prison et je pense être la gentillesse incarnée. =)
Sauf que, je me demande si dans ce récit assez affreux quand on réalise (quoique pas si affreux car inabouti. Heureusement), le pire n'est pas qu'en fait mes pensées enfantines ne me choquent absolument pas à présent. J'ai un coeur de pierre faut croire.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai décidé de vous raconter ce que j'ai toujours gardé pour moi jusqu'à maintenant. C'est totalement dément mais ça me trottait dans la tête depuis quelques mois et tant pis pour les regards de travers qui vont me cribler. Je dois probablement être en période de frustration et j'ai pensé que je devais partager et extérioriser ce souvenir incessant.
C'était dans un moment où je n'avais pas ce que je voulais. Or quand on est petit, posséder (physiquement j'entends, donc des jouets le plus souvent), c'est à peu près tout ce qu'on a. Frustré comme je l'étais, je cherchais le meilleur moyen -pensais-je- d'aboutir à mes fins.
En
C'est alors que, inconsciente comme j'étais, j'ai mis le doigt sur la plus brillante -pensais-je- des idées qui m'est venue naturellement rapidement lors d'un nouveau questionnement. Quelle est la manière la plus simple et efficace d'éliminer quelqu'un quand on mesure 2 pommes et demi et qu'on n'a pas de force ? Tuer avec un flingue... Tout simplement.
Alors j'en suis arrivée à la conclusion qui suit : si je trouve un flingue, je pourrais tuer tout le monde qui entravera mon chemin, je n'aurais alors plus de mal à obtenir soit l'argent qui me manque pour acheter ce que je veux soit à accéder à ce que je veux directement.
Je trouvais ça ingénieux car quiconque me verrait commettre un crime serait facilement tué donc jamais je ne serai inquiétée par une quelconque recherche de police. Il n'y avait aucun danger selon moi et j'avais alors quartier libre. Mon idée bien en tête, il ne me restait plus qu'à mettre la main sur la fameuse arme résolvatrice de mes soucis.
Oui mais voilà, quand on n'a même pas passé la dizaine, on ne sait pas où se procurer un engin pareil et finalement, le premier obstacle le plus dur à surmonter, ce n'était plus ceux de départ mais bel et bien mon idée elle-même... J'ai abandonné.
Moi je voulais juste obtenir réparation de mon préjudice (frustration subie injuste et intolérable) et faire justice moi-même (c'est pas pour rien que je kiffe "The Brave One" bizarrement) sauf qu'enfant, on n'a pas de notion bien définie du bien et du mal, j'étais pardonnable à l'époque. J'aurais pu basculer si facilement vers le mal mais au final, j'ai 22 ans, n'ai jamais été en prison et je pense être la gentillesse incarnée. =)
Sauf que, je me demande si dans ce récit assez affreux quand on réalise (quoique pas si affreux car inabouti. Heureusement), le pire n'est pas qu'en fait mes pensées enfantines ne me choquent absolument pas à présent. J'ai un coeur de pierre faut croire.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai décidé de vous raconter ce que j'ai toujours gardé pour moi jusqu'à maintenant. C'est totalement dément mais ça me trottait dans la tête depuis quelques mois et tant pis pour les regards de travers qui vont me cribler. Je dois probablement être en période de frustration et j'ai pensé que je devais partager et extérioriser ce souvenir incessant.
2 commentaires:
Salut Marine,
Tu n'es pas passée à l'acte donc tout va bien.J'apprends que tu quittes Bx....rien de grâve et surtout rien de définitif!Rebondir, apprendre à rebondir, savoir gérer le changement,et le rendre positif.Je te souhaite un bon futur et une superbe année 2010.
Bises Pat
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masimundus semikonecolori
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