Voici une photo que je poste pour moi, pour ne pas oublier à quel point je suis restée figée ce jour-là devant la beauté de cet endroit, à cet instant précis, avec ce soleil qui faisait simplement briller les nuages dans le ciel, scintiller le semblant de feuilles dorées de cet arbre dénudé par l'automne, qui permettait aux fenêtres et leurs vitres d'oser l'effet "miroir magique" sur la pierre jaune pâle des murs voisins, qui redonnait vie à ces feuilles mortes éclatantes de rouge jonchées sur le sol. Ce soleil qui a su me bluffer par hasard au détour de cette rue, qui m'a laissé bouche bée face à ce dégradé de couleurs parfait, grâce à son contre-jour remarquable. Ni trop ni trop peu. Déroutant.
(Dommage que je n'avais que mon portable sous la main, je n'ai que cette maigre consolation en guise de souvenir. Cette photo ne retransmet malheureusement pas l'osmose de mes yeux, mon corps et la cassure temporelle que j'ai vécu. Je sais qu'un rien m'émeut mais ces moments ne s'expliquent pas. Ce sont des moments qu'on prend comme un coup de foudre : de plein fouet).
(Dommage que je n'avais que mon portable sous la main, je n'ai que cette maigre consolation en guise de souvenir. Cette photo ne retransmet malheureusement pas l'osmose de mes yeux, mon corps et la cassure temporelle que j'ai vécu. Je sais qu'un rien m'émeut mais ces moments ne s'expliquent pas. Ce sont des moments qu'on prend comme un coup de foudre : de plein fouet).

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