C'est très dur pour moi de jeter la plupart des objets que je possède.
Depuis toute petite, j'entasse dans des armoires, j'amasse dans des placards, j'enferme dans des sacs, je range dans des cartons toutes sortes d'objets que je ne peux pas me résoudre à jeter.
Des agendas scolaires avec les petits mots des copains d'école, du collège, du lycée, des dessins ou gribouillis datés, des poèmes comme on en a tous fait, des cadeaux décoratifs pas forcément plaisants depuis qu'on a grandi, des peluches, des billes, des crayons particuliers vidé de leur encre mais dont on se dit qu'on rachètera une mine (qui ne viendra jamais) exprès pour ne pas les fourguer dans la corbeille, des vêtements démodés, des portes-clés plus ou moins ridicules quand on en a fait la collection...
Ces objets, moi, je ne peux pas les balayer de ma vie, je n'arrive pas à sauter le pas. Ce sont des souvenirs matériels, trop précieux pour les laisser s'évanouir dans la nature, et pire les laisser se briser sur le tapis roulant d'une usine crématoire de déchets. C'est trop violent comme fin.
C'est risquer de ne plus se souvenir. C'est inconcevable pour moi. Le peu de fois que je l'ai fait, qu'on l'a fait pour moi, ça m'a brisé le coeur et j'y pense encore, certes, j'en ai oublié de ces fois. C'est comme tout, c'est toujours là, au fond de soi et ça passe plus ou moins. En fait, c'est pour ça aussi que c'est inconcevable pour moi de jeter, parce qu'après j'ai du remord, je suis triste, j'ai mal. Parce que ça fait mal de jeter un bout de soi, un bout de sa vie.
Mettre au rebut quelque chose qui m'est complètement inutile, dont je ne me sers plus mais que je sais être là sans le voir, ça relève déjà du domaine de l'impossible, de l'improbable alors perdre un objet que j'utilise tous les jours, aussi petit soit-il, que j'affectionne énormément et que je porte depuis près de 2 ans ou plus, ça me crève le coeur.
Deven a fait tomber ma boucle d'oreille ♀♀ dans le lavabo de la salle de bain et on a fait couler de l'eau...
Cet adieu c'est un peu la même sensation que lorsqu'on est petit et qu'on fait partir d'un coup de chasse d'eau dans les toilettes notre poisson rouge bien aimé avec qui on a partagé tous nos secrets d'enfance. C'est un crève-coeur, on se sent nu.
Depuis toute petite, j'entasse dans des armoires, j'amasse dans des placards, j'enferme dans des sacs, je range dans des cartons toutes sortes d'objets que je ne peux pas me résoudre à jeter.
Des agendas scolaires avec les petits mots des copains d'école, du collège, du lycée, des dessins ou gribouillis datés, des poèmes comme on en a tous fait, des cadeaux décoratifs pas forcément plaisants depuis qu'on a grandi, des peluches, des billes, des crayons particuliers vidé de leur encre mais dont on se dit qu'on rachètera une mine (qui ne viendra jamais) exprès pour ne pas les fourguer dans la corbeille, des vêtements démodés, des portes-clés plus ou moins ridicules quand on en a fait la collection...
Ces objets, moi, je ne peux pas les balayer de ma vie, je n'arrive pas à sauter le pas. Ce sont des souvenirs matériels, trop précieux pour les laisser s'évanouir dans la nature, et pire les laisser se briser sur le tapis roulant d'une usine crématoire de déchets. C'est trop violent comme fin.
C'est risquer de ne plus se souvenir. C'est inconcevable pour moi. Le peu de fois que je l'ai fait, qu'on l'a fait pour moi, ça m'a brisé le coeur et j'y pense encore, certes, j'en ai oublié de ces fois. C'est comme tout, c'est toujours là, au fond de soi et ça passe plus ou moins. En fait, c'est pour ça aussi que c'est inconcevable pour moi de jeter, parce qu'après j'ai du remord, je suis triste, j'ai mal. Parce que ça fait mal de jeter un bout de soi, un bout de sa vie.
Mettre au rebut quelque chose qui m'est complètement inutile, dont je ne me sers plus mais que je sais être là sans le voir, ça relève déjà du domaine de l'impossible, de l'improbable alors perdre un objet que j'utilise tous les jours, aussi petit soit-il, que j'affectionne énormément et que je porte depuis près de 2 ans ou plus, ça me crève le coeur.
Deven a fait tomber ma boucle d'oreille ♀♀ dans le lavabo de la salle de bain et on a fait couler de l'eau...
Cet adieu c'est un peu la même sensation que lorsqu'on est petit et qu'on fait partir d'un coup de chasse d'eau dans les toilettes notre poisson rouge bien aimé avec qui on a partagé tous nos secrets d'enfance. C'est un crève-coeur, on se sent nu.
4 commentaires:
Tu ne serais pas bricoleuse par hasard?T'as pas tripoté le siphon?Tu m'étonnes.
D . . . O
LoL.
Mais bien sûr que je l'ai tripoté !!!
Mais c'était trop tard...
Snif.
Pas glop...
Je la trouvais sympa, cette boucle d'oreille !
Pas top la boucle d'oreille dans les egouts !
Tu nous demandes notre avis?
Alors moi j'ai appris avec les années à me détacher des choses materielles ( meme si je garde précieusement certaines choses qui me rappellent un évenement ,une personne à qui je tiens ou je tenais , mais elles se comptent sur les 5 doigts de ma main)
.... par contre j'ai beaucoup de difficulté à me détacher des gens qui ont croisé ma route de vie , des sentiments que j'ai eu pour eux , des bons moments que j'ai passé avec eux .....
Mais je crois que je t'apprends rien....
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