Je suis là sans être là parfois. Accrochée au temps par des filins invisibles, un peu comme une marionnette entraînée par son maître, qui n'a pas d'autres choix que de subir, qui vit ce qu'on lui dicte, une marionnette inoffensive ou pas toujours, une marionnette fragile, attendrissante, petite, une marionnette au teint pâle et parfois un peu rosé mais au regard vide souvent, une marionnette aux doubles visages, une marionnette qui vit dans un monde qui n'appartient qu'à elle finalement, elle seule le comprend. C'est malsain ce monde, vicieux, rageant.
Je n'ai jamais aimé les marionnettes.
C'est fou ce que le temps passe vite et l'on y peut rien. Le temps c'est un peu mon maître. Il me conduit à sa guise et je n'ai aucune emprise sur lui. Frustrant.
Par chance, il court si vite qu'il va me faire oublier cette journée rapidement. Du moins, je l'espère, j'espère qu'il va couper court à mes interminables pensées actuelles, à mon sentiment de culpabilité incessant.
Je devrais me dire que ce n'est qu'un jour comme un autre, un jour après hier et avant demain, un jour au hasard mais non, c'est ce jour. Pourquoi sommes-nous si (forcés d'être) attachés aux anniversaires ? Pourquoi ne laisse-t'on pas la date clé là où elle est puis on oublie c'est tout ? C'est vrai, je sais, c'est tellement bien de faire la fête tous les ans parce qu'on grandit, parce qu'on se marie, parce qu'on a réussi un diplôme. Mais en dehors de ça, ça nous pourrit aussi la vie. Les anniversaires posthume c'est jamais drôle. Le comble c'est que ceux-là, on ne les oublie jamais. Moi j'aimerais ne pas avoir à m'en souvenir parfois. Égoïsme.
On dit toujours "ça passera avec le temps". Possible. Mais c'est valable pour quoi ? La douleur, les souvenirs ? Ils vont de pair et comme je ne veux pas oublier... Une chose est sûre c'est que c'est toujours lorsqu'une personne nous échappe qu'on sait à quel point elle nous tenait tant. Malheureusement, c'est toujours après coups que ça devient évident.
Alors, les mâchoires serrées, les yeux et le front plissés, le regard dur, les poings fermés, le ventre creux, le coeur torturé et la rage avec ça, incontrôlable, voilà ce qui rythme mes 23 janvier et souvent même chaque 23ème jour de chaque mois puis régulièrement mes jours.
J'y suis habituée maintenant, j'ai adopté la (ma) philosophie du "C'est comme ça".
Je n'ai jamais aimé les marionnettes.
C'est fou ce que le temps passe vite et l'on y peut rien. Le temps c'est un peu mon maître. Il me conduit à sa guise et je n'ai aucune emprise sur lui. Frustrant.
Par chance, il court si vite qu'il va me faire oublier cette journée rapidement. Du moins, je l'espère, j'espère qu'il va couper court à mes interminables pensées actuelles, à mon sentiment de culpabilité incessant.
Je devrais me dire que ce n'est qu'un jour comme un autre, un jour après hier et avant demain, un jour au hasard mais non, c'est ce jour. Pourquoi sommes-nous si (forcés d'être) attachés aux anniversaires ? Pourquoi ne laisse-t'on pas la date clé là où elle est puis on oublie c'est tout ? C'est vrai, je sais, c'est tellement bien de faire la fête tous les ans parce qu'on grandit, parce qu'on se marie, parce qu'on a réussi un diplôme. Mais en dehors de ça, ça nous pourrit aussi la vie. Les anniversaires posthume c'est jamais drôle. Le comble c'est que ceux-là, on ne les oublie jamais. Moi j'aimerais ne pas avoir à m'en souvenir parfois. Égoïsme.
On dit toujours "ça passera avec le temps". Possible. Mais c'est valable pour quoi ? La douleur, les souvenirs ? Ils vont de pair et comme je ne veux pas oublier... Une chose est sûre c'est que c'est toujours lorsqu'une personne nous échappe qu'on sait à quel point elle nous tenait tant. Malheureusement, c'est toujours après coups que ça devient évident.
Alors, les mâchoires serrées, les yeux et le front plissés, le regard dur, les poings fermés, le ventre creux, le coeur torturé et la rage avec ça, incontrôlable, voilà ce qui rythme mes 23 janvier et souvent même chaque 23ème jour de chaque mois puis régulièrement mes jours.
J'y suis habituée maintenant, j'ai adopté la (ma) philosophie du "C'est comme ça".
3 commentaires:
Courage, Marine, là où elle est, elle veille sur toi...^^
courage... bises sabrina
juste un petit poême :
" de l'autre côté de la souffrance" de Francine Desjardins.
De l'autre côté de la souffrance,
Au delà des nuages gris,
Il y a la vie dans son essence pure à découvrir,
Pour y laisser sortir tout le potentiel qui y dort.
De l'autre côté de la souffrance,
Il faut lâcher prise, faire confiance.
Recoudre son coeur de petits points au fil blanc,
Pour une convalescence tout en douceur
Et mieux reprendre son envol.
De l'autre côté de la souffrance,
Se trouve un chemin ou
"le plus jamais pareil"
Est parsemé de nouvelles découvertes
De l'autre côté de ce départ,
Balloté par les émotions,
Une résurrection de ton être
Attendait pour te donner
De l'autre côté de la souffrance,
Toute sa signification.
De l'autre côté de la souffrance,
Un bon matin le soleil a resplendi,
La vie s'est réveillée, l'espérance a fleuri...
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