dimanche 14 mars 2010

Back from St-Malo : constat.

Bon, pour résumer, j'ai eu mon chèque de Biotrial plus tôt que prévu (au moins une chose de bien dans ce monde cruel) et j'ai donc pu partir en week-end à St-Malo en speed, à la dernière minute. =)

Pourquoi je suis partie si vite ?
1 ) Parce que ma sœur avait la garde de Yanis ce week-end alors c'était le bon moment pour le voir
2 ) Parce que mon travail débute officiellement le 15 (demain) alors je ne connais pas mes disponibilités futures

Là, je suis dans le train du retour. Bientôt arrivée d'ailleurs (dans 10 min) et je pensais à une chose complètement dramatique mais qui me laisse anormalement indifférente ; le TGV roule assez vite et je me disais qu'en fait, à tout moment, il peut dérailler pour n'importe quelle raison. Vu sa vitesse de croisière, un accident comme celui-ci nous laisserait tous morts en quelques secondes (ou quelques heures pour les plus malchanceux des malchanceux).
L'idée de mourir dans les secondes à venir et le chaos total ne m'ont pas perturbés -pourtant je veux vraiment pas mourir maintenant-. Cette situation-là me laisse donc bizarrement insensible.
Cela-dit, en quelques secondes, j'ai quand même tenté d'imaginer les réflexes de survie que je pense avoir en cas d'accident (alors qu'en fait, on sait tous que jamais je n'aurais le temps de prévoir quoi que ce soit si le drame survient). Bref, c'est glauque.

[pas vraiment le même délire mais ça me fait penser à ma réaction quasi systématique sur les quais de métro non sécurisés ; je ne peux pas m'empêcher de croire que quelqu'un va se jeter sous la rame à son arrivée et du coup, 99 % du temps, quand le métro débarque en station je détourne le regard... :s]

Du coup, ces idées noires m'ont rappelé le reproche qu'on a fait tout le week-end -Emeline et moi- à Yanis : "mais arrête d'imaginer des scénarios catastrophe !!" car, effectivement, sur 50 % de ses prises de paroles, il racontait des scènes catastrophiques qu'il inventait.
De Deven qui tombe du château d'eau de Ploubalay en passant par des accidents de voiture à répétition, à la maison de mamie qui brûle etc. On en a vu de toutes les couleurs.

Pourquoi autant de malheur dans notre imaginaire ?
J'ai envie de dire que ça doit être un trait de famille mais j'ai bien envie de dire aussi que, comme mon frère qui regarde des films interdits au moins de 12 ans (merci qui ? GRrr!), j'ai certainement dû regarder trop de films d'horreurs quand j'étais petite !!

1 commentaire:

Jonathan a dit…

Il regarde déjà des films d'horreur, ton petit frère ? Très précoce ! :)