vendredi 11 juin 2010

Comme un poisson dans un bocal

Se sentir comme un poisson dans un bocal ce n'est pas très agréable, je dirai même que c'est désagréable.
Je tombe si rapidement dans un état second dès lors que Chloé s'en va que ça en devient de la torture (piqûre de rappel sur ce sujet récurrent). Tout va bien et d'un coup Paf ! C'est comme si mon bouclier défensif qui me protège des tracas quotidiens partait en poussières. D'un coup je rumine tout plus qu'habituellement, je stress, rien ne me fait envie et même les amis ne suffisent pas toujours à me redonner le sourire... :s et pourtant j'suis pas malheureuse, juste prise entre 2 feux de partout.

Côté travail :
J'ai un travail, c'est mieux que rien. Sauf que je me suis faite entuber parce que mon contrat a régressé sans que j'ai eu le temps de me retourner (d'un 12 mois à 35h je suis passée à un 6 mois à 26h...). L'avantage c'est que j'ai plus de temps pour moi mais les inconvénients sont que mon salaire n'est pas celui attendu et que même avec un mi-temps je ne peux rien prévoir à l'avance parce que je ne sais pas toujours quand je travaille. De plus, je n'aime pas ce taf, ni ce boss qui ce cesse de me mettre la pression en me disant que tout repose sur moi et me faire culpabiliser si j'arrête (bon c'est plus compliqué que ça en fait). *blasée*

Côté logement :
Aah Paris !! J'ai encore trop rien à dire là-dessus parce que concrêtement j'arrive pas à me mettre à fond dans cette recherche d'appart. Plusieurs raisons ; je suis déjà démotivée rien qu'à l'idée -et pas que- d'entendre les proprios et agences me rire au nez parce que j'ai un salaire riquiqui, que mes garants sont ridicules puis je ne trouve pas les moments opportuns pour faire ces recherches parce qu'avec mon taf tout est aléatoire et que ça, ça prend du temps. De plus mes attentes et le marché de l'immobilier sont en désaccord. *blasée*

Côté santé :
*soupir* quand je pense à tous les rendez-vous que j'ai pris, que je dois prendre et à tout l'argent dépensé pour ça et en médocs... Je vais bien hein faut pas s'inquiéter ce sont juste des trucs de routine : la dermato c'est terminé (j'espère), après moultes séances chez le dentiste j'en vois la fin, il me reste "que" les 4 dents de sagesse à arracher dont une avec complications (c'est cool de savoir ça à l'avance, ça donne envie ^^), la doc pour refaire tous mes vaccins qui n'ont jamais été fait correctement, pour des problèmes d'estomac je dois faire une écho et voir le gastroentérologue, bref, ça se s'arrête jamais surtout quand je pense aux blessures diverses que je peux me faire au travail et ailleurs (torticoli, hématome interne qui dure, dure et dure...). Ce sont des journées de 48h qu'il me faut là pour passer tous ces rendez-vous !

Côté famille/amis :
Je me disais qu'à Paris ça serait plus facile de rejoindre la Bretagne plutôt que depuis Bordeaux. Avec un 26h je devrais avoir le temps sauf que pour l'instant je ne l'ai pas. Les moments où je peux voir Yanis sont les week-end, or les week-end je travaille !! Le seul où je suis libre (ce week-end mais je l'ai su qu'hier-génial !) c'est le seul où tout le monde ne l'est pas (Chloé aux States, Emeline au taf, Yanis chez son père, Adeline de mariage etc.) ! J'aurais pu voir papa, les grands-parents et puis câliner Deven (beaucoup beaucoup) sauf que sans Emeline je peux pas me déplacer une fois sur place. Rageant n'est-ce pas ?!
Quant aux amis laissées en marge sur Bordeaux, la Bretagne et j'en passe c'est le même topo ; manque de temps... *blasée*

Côté sport :
Ma motivation joue à cache-cache depuis un bon moment, elle est là mais je n'arrive pas à l'exprimer. Le slalom m'intéresse mais surtout à regarder parce que je ne trouve pas la force de me bouger. Le roller derby (nouvelle lubie depuis peu qui fera l'objet d'un article bientôt) m'a boosté un petit moment mais je m'apperçois que je ne trouve pas plus d'énergie pour m'y mettre intensément -surtout quand l'investissement matériel coûte les yeux de la tête... :s- J'adore, j'adore vraiment ces disciplines mais en ce moment impossible d'obtenir quoi que ce soit de moi, je rechigne même à mettre mes rollers pour parcourir la ville... Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?!!!

Le moral n'est pas toujours au beau fixe, je suis comme archi exténuée très souvent et malgré ça très heureuse lorsque Chloé est près de moi -ce doit être elle mon bouclier :-) -,
lorsqu'elle ne l'est pas je ne suis pas spécialement malheureuse mais je ne suis pas moi-même, en plus des éléments précédents vient s'ajouter un état de planage désagréable qui m'ôte une partie de ma joie de vivre et de mes émotions.
Or là, elle est partie hier à San Francisco, du coup je m'ennuie à mourir, je ressace et forcément mes problèmes s'entrecroisent.

Comment gérer le fait de vouloir récupérer Deven le plus rapidement possible sans avoir d'appartement à soi ? Comment gérer la recherche d'un appartement quand on manque de temps et sans garanties financières suffisantes ? Comment faire avec un travail qui malgré le peu d'heures me prend beaucoup de temps et dont le salaire n'est pas satisfaisant pour obtenir un logement mais pourtant nécessaire dans l'immédiat pour survivre ?

Quelles sont les solutions ?
Redéménager chez mon père et balayer ces problèmes pour en trouver d'autres ? Eviter de squatter chez Chloé mais être en état léthargique tout le temps :'-(, ne plus avoir de problèmes avec la recherche de logement à Paris, rétrouver Deven qui me manque terriblement, retrouver ma famille et revoir Yanis peut-être plus souvent, ne plus entendre parler de mon boss actuel, retrouver l'ennui de la "campagne" en Bretagne...
Rester sur Paris et chercher un travail plus adapté à ma situation ? Gagner plus d'argent, continuer le squattage en attendant de trouver ce meilleur travail puis ce fameux logement, voir Chloé à tout moment, avoir moins de temps pour la famille, les loisirs mais avoir un agenda toujours plein à craquer d'activités si je le souhaite...
Franchement, gros dilemmes.

J'voulais pas être un poisson dans un bocal, j'voulais juste être une tortue pour me cacher sous ma carapace et ressortir quand les problèmes sont passés.

5 commentaires:

ARMALITE a dit…

La seule solution pour vivre sur Paris même avec un petit salaire et peu/pas de garants, c'est de se trouver une colocation où les autres ont déjà signé le bail. En tout cas, tous les gens que je connais qui vivent sur Paris sont soit proprios parce qu'ils avaient des thunes à investir à la base, soit en coloc' parce que les exigences des agences et des proprios qui louent sont juste démentielles.

Marine a dit…

Je suis d'accord avec toi, j'ai commencé au départ par chercher ces fameuses coloc', mais ça règle pas le problème de mon chat... :-(

Banane a dit…

Bah faut trouver des colocs qui aiment les chats ^^

et active toi dans la recherche de taff rien de plus ennuyant que de ne pas se sentir à l'aise dans ce qu'on fait !!! et ramène
tes fesses à la rando et viens t'amuser avec nous
:):):) COurage Miss ^^ bisouxxxx

Marine a dit…

Banane ? Mais qui es-tu ? :o

Ben j'ai déjà commencé à chercher du taf ;-) et en ce qui concerne la coloc' avec un chat j'ai cherché aussi mais j'abandonne maintenant la coloc'.
J'trouverai un appart !!!

Rando où, qand, avec qui ? Celle de demain ?

Jonathan a dit…

"Life is a bitch" (Queen, "Life Is Real")