dimanche 5 septembre 2010

Jackpot en septembre

C'est un mois que j'aime bien parce qu'il se termine par mon anniversaire mais cette fois c'est le pompom. A l'image d'un Mickey qu'on attrape sur les Carrousels quand on est gamin. Sauf que celui-ci est tout droit tiré d'un cauchemar ; c'est un Mickey fourbe au rire diabolique qui me fait tourner dingue. Connard !

Non seulement Chloé est partie 15 jours et c'est déjà assez difficile à supporter -autant pour elle que pour moi. Pour elle, parce qu'elle est en surmenage depuis des semaines (des mois) et donc à bout de force et pour moi, je n'ai plus besoin de l'expliquer.

Son retour mi-septembre était l'occasion pour nous de se (re)poser ensemble jusqu'à la prochaine compétition à Lyon à la fin du mois. Le week-end même où on avait plus ou moins programmé quelques jours entre potes pour s'amuser et fêter mon anniversaire sur place. Manque de pot, c'est -il me semble- tombé aux oubliettes et puis les finances sont toujours aussi strictes. Bref.

Ne profiter que 15 jours de ma chérie durant le mois je trouvais déjà ça limite mais là, et c'est le bouquet, je viens d'apprendre qu'elle repart en compétition sur Madrid dès son retour.

Et on se voit quand dans tout ça ? 15 jours - 2 week-ends = ??? :-(

Qui dois-je blâmer ? Son sponsor pour abuser un peu trop de sa disponibilité ou elle-même pour ne pas lui refuser et faire fi de son propre état de santé ? Je peux comprendre la prise de position de chacun mais je ne trouve pas ça raisonnable d'autant plus qu'aucune de nous deux ne profite positivement de la situation.

Impuissante. Je sature.

2 commentaires:

ARMALITE a dit…

Quand on a une carrière pas classique (= qu'on n'est ni fonctionnaire ni même salarié), on a toujours peur que ça s'arrête du jour au lendemain - et d'autant plus, j'imagine, quand la carrière en question est dès le départ limitée dans le temps comme celle des sportifs de haut niveau. Peur que quelqu'un d'autre prenne notre place si on dit non et qu'on se retrouve sur la touche, éjecté d'un métier qu'on aime et sans savoir quoi faire d'autre... Alors malgré les cadences parfois infernales, on accepte tout ce qu'on nous propose.

Marine a dit…

Je confirme ce que tu dis pour en avoir déjà parlé avec elle...
La situation est assez compliquée et pas forcément compréhensible par tous étant donné que je ne voulais pas exposer tous les détails de sa vie privée.
Je ne lui demande pas d'arrêter c'est certain mais pour son bien, il faut qu'elle fasse un break total de courte durée. :s